À la suite des menaces de Donald Trump visant à envisager des actions militaires contre le Nigeria, le gouvernement nigérian a proposé une rencontre directe avec le président américain afin de clarifier la situation et apaiser les tensions. Le pays entend ainsi défendre sa souveraineté tout en ouvrant la voie à un dialogue.

Trump avait déclaré qu’il avait demandé au Pentagone de préparer une intervention « rapide » si le Nigeria ne mettait pas fin à ce qu’il qualifie de persécution massive des chrétiens dans le pays. Il a également menacé de couper immédiatement toutes les aides américaines.

Les autorités nigérianes ont rejeté la qualification de l’affaire comme une question strictement religieuse. Elles rappellent que la violence dans le pays touche majoritairement les deux grandes communautés religieuses et résulte de décennies d’insécurité, de terrorisme et de conflits interethniques. Elles ont accepté la coopération américaine à condition que leur intégrité territoriale soit respectée.

La proposition de rencontre est perçue comme une tentative de désamorcer un conflit potentiel et de repositionner la relation entre Abuja et Washington dans un cadre plus diplomatique que militaire. Le Nigeria souhaite notamment définir avec les États-Unis une stratégie commune contre l’insurrection, plutôt que subir une intervention unilatérale.

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