Baiser forcé : La FIFA suspend provisoirement par Luis Rubiales

Le président de la Fédération espagnole de football embrassant de force la joueuse, Jenni Hermoso, le 20 août 2023. (NOE LLAMAS / MAXPPP)

Le président de la Fédération espagnole de football embrassant de force la joueuse, Jenni Hermoso, le 20 août 2023. (NOE LLAMAS / MAXPPP)

La FIFA a annoncé la suspension provisoire de Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), suite à un incident impliquant la joueuse internationale espagnole Jenni Hermoso. « Nous avons décidé aujourd’hui de suspendre provisoirement M. Luis Rubiales de toute activité liée au football au niveau national et international », a déclaré la FIFA dans un communiqué officiel. La suspension est fixée à une durée minimale de 90 jours, en attendant les résultats des enquêtes en cours.

La RFEF n’a pas tardé à réagir, défendant vigoureusement son président. « La RFEF et le président (Luis Rubiales) vont prouver chaque mensonge publié par qui que ce soit au nom de la joueuse ou, si c’est le cas, par la joueuse elle-même », a indiqué la fédération dans un communiqué. La RFEF a également annoncé son intention d’engager des « procédures judiciaires » pour défendre la version de son président, qui a refusé de démissionner.

Jenni Hermoso, de son côté, a exprimé son sentiment d’être « vulnérable et victime d’une agression » suite à l’incident. « À aucun moment je n’ai consenti à ce baiser », a-t-elle déclaré dans un communiqué de son syndicat Futpro, contredisant ainsi la défense de Luis Rubiales.

La tension est montée d’un cran lorsque les 23 joueuses de l’équipe nationale espagnole ont annoncé leur refus de jouer sous la direction actuelle de la fédération. En réponse, la RFEF a rappelé que « la participation à la sélection est une obligation pour toutes les personnes (membres de la fédération) si elles sont appelées par elle ».

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Malgré la pression croissante, Luis Rubiales a maintenu sa position lors d’une assemblée générale extraordinaire de la RFEF. Il a affirmé que le baiser était « réciproque » et « consenti », tout en critiquant ce qu’il a appelé le « faux féminisme ».

L’affaire, déjà surnommée le « #MeToo du football espagnol », a déclenché une vague de critiques à l’encontre de Luis Rubiales, tant dans le monde sportif que politique.

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