L’affaire du baiser du président de la Fédération Espagnole de Football, Luis Rubiales sur la bouche de l’attaquante de la Roja, Jennifer Hermoso, en finale du mondial, a vraisemblablement éclipsé la ferveur générale de la victoire finale à la Coupe du Monde féminine, dimanche dernier, en Australie.
Jeudi, alors que des médias annonçaient une possible démission de Luis Rubiales qui dénoncerait le manque de soutien des autres entités du football qui lui ont tourné le dos, celui-ci a répondu qu’il ne le ferait pas.
« Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner !… Un bisou consenti va me faire partir ? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout. Jusqu’au bout. J’espère que la loi sera appliquée », s’est-t-il défendu, ce vendredi, à l’occasion de l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole convoquée en urgence à Madrid dans le cadre de cette affaire.
S’il en a profité pour réitérer ses excuses, Luis Rubiales a insisté que ce baiser sur la bouche de la joueuse était « spontané, mutuel et consenti » et qu’il n’avait pas été administré depuis une « position de pouvoir ».
Par ailleurs, en plus de l’ouverture, ce jeudi 24 août 2023, d’une enquête disciplinaire par la FIFA à l’encontre de celui-ci, l’on apprend, ce vendredi que le conseil supérieur du sport annonce que le gouvernement espagnol sollicitera le Tribunal du Sport pour demander la suspension de Luis Rubiales comme président de la Royale Fédération Espagnole de Football.