L’Alliance des États du Sahel (AES) s’est engagée à atteindre l’autonomie énergétique à travers la mobilisation de sources de production à moindre coût et le renforcement des échanges d’énergie électrique, ont annoncé des représentants des pays membres à l’issue d’un atelier de travail.
Lors de cet événement conclu le jeudi 22 février, les participants ont convenu de deux axes stratégiques essentiels pour atteindre cet objectif ambitieux. “Nous avons identifié la mobilisation des sources de production à moindre coût et le développement des échanges d’énergie électrique comme des priorités fondamentales pour assurer l’autonomie énergétique dans la région”, a indiqué Ibrahim Diallo, représentant du Mali, lors de cet atelier.
Dans le cadre de ces engagements, plusieurs projets ont été définis pour les années à venir. D’ici 2028, la construction et la mise en service d’une centrale à charbon d’une capacité de 600 MW à Salkadamna sont prévues. Cette initiative sera suivie de la mise en œuvre de projets de centrales hydroélectriques dès 2030, ainsi que la construction programmée d’une centrale nucléaire et de parcs éoliens d’ici 2034.
Pour répondre aux besoins énergétiques à long terme, un ambitieux projet de construction d’un pipeline reliant le Niger, le Burkina Faso et le Mali est envisagé sur une période de 20 ans. De plus, la mise en place d’usines de production de matériels électriques est également planifiée afin de soutenir ces initiatives majeures.
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