Le Ministre d’État et Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a initié un événement marquant à Odienné : la cérémonie de pose de la première pierre d’une usine de transformation de riz.
L’initiative trouve son origine dans le projet envergure baptisé « Usine des Femmes de Côte-d’Ivoire » (USIFEM), porté par la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré. L’usine, prévue pour être dotée des dernières technologies industrielles, vise à autonomiser les femmes et les jeunes, en renforçant leur accès aux marchés rémunérateurs et en facilitant leur professionnalisation.
« La création de cette usine de pointe dédiée à la transformation du riz est un pilier majeur du développement économique et social d’Odienné. En générant plus de 120 emplois directs et 400 emplois indirects, ce projet promet de répondre efficacement à la problématique de l’autonomisation économique de nos concitoyennes », a déclaré Nassénéba Touré, également Maire de la Commune d’Odienné.
Le coût total du projet USIFEM-CI est estimé à 4.298 milliards de FCFA, avec une durée de réalisation de trois ans. Au cœur de ce programme se trouve la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Les femmes auront la possibilité d’accéder à des formations en gestion financière, ainsi qu’au Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) pour le financement de leurs projets.
En plus de favoriser l’emploi et l’autonomie des femmes, l’usine de transformation de riz contribuera à la sécurité alimentaire et à la promotion d’une agriculture durable. La formation des jeunes filles dans les Instituts de formation et d’éducation (IFEF) dans les domaines de la transformation et de la mécanique est également prévue, pour assurer la maintenance et le bon fonctionnement des machines.
Le projet USIFEM-CI a pour ambition d’atteindre 30 000 bénéficiaires dans l’ensemble des départements des 31 régions ainsi que les 2 districts autonomes de la Côte d’Ivoire. Une initiative qui marque une étape significative vers le renforcement de l’autonomie économique des femmes et des jeunes dans le pays.
WILLIAMS KAKOU