Le président sénégalais, Macky Sall, a souligné l’importance de maintenir la pression sur la junte au Niger pour obtenir la libération du Président Mohamed Bazoum. Il a rappelé que l’option militaire ne doit être envisagée qu’en dernier recours, privilégiant d’abord les autres pistes.
Macky Sall a exprimé son soutien à la Commission de la Cedeao, qui a récemment démenti les rumeurs de lâchage de Mohamed Bazoum par certains dirigeants de la région. Il a notamment mentionné le président nigérian, Ahmed Bola Tinubu, qui aurait proposé une transition de huit mois aux putschistes.
Des inquiétudes avaient surgi après des annonces concernant des négociations entre les militaires au pouvoir à Niamey et Paris, notamment en ce qui concerne le mouvement de troupes françaises au Niger. Cependant, le gouvernement français a refusé de céder aux demandes des putschistes, renforçant ainsi la position des dirigeants ouest-africains en faveur du retour de Mohamed Bazoum au pouvoir.
Malgré ces développements, l’utilisation de la force demeure une option sur la table, mais elle ne sera envisagée qu’en dernier recours.