Une partie des otages capturés près de Bandiagara, au Mali, le mardi 16 avril dernier, a été libérée, selon des sources locales.
Des hommes armés, identifiés comme des membres du groupe jihadiste Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, avaient arrêté plus d’une centaine de passagers de trois autocars circulant entre Bankass et Bandiagara, dans le centre du pays.
Les femmes et les enfants ont été libérés immédiatement, tandis que d’autres otages, principalement des hommes, ont été relâchés ultérieurement. Les autorités n’ont pas fourni de chiffres précis sur le nombre d’otages encore détenus.
Les enlèvements attribués à la Katiba Macina du Jnim ne sont pas rares dans la région, avec des précédents remontant à novembre dernier. Les ravisseurs ont généralement libéré une partie des otages comme signe de bonne foi.
Ces kidnappings surviennent dans un contexte où les populations locales sont contraintes de se soumettre aux règles des jihadistes pour assurer leur sécurité, y compris le paiement d’impôts et le respect de certaines pratiques religieuses imposées.
Les habitants de la région ont organisé des manifestations pour demander une intervention plus forte des autorités de transition pour sécuriser la région et libérer les otages restants.