L’Union africaine (UA) fait face à une série de coups d’État qui ébranlent ses États membres. Après avoir suspendu le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Soudan et le Niger, c’est désormais au tour du Gabon d’être suspendu par l’organisation continentale.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’organisation « décide de suspendre immédiatement la participation du Gabon de toutes les activités de l’UA, de ses organes et institutions », poursuit le communiqué.
L’UA “condamne fermement la prise de pouvoir par les forces armées en République du Gabon”. Les militaires putschistes ont déclaré mercredi avoir mis fin au régime en place et placé le président Ali Bongo Ondimba en résidence surveillée. Ce dernier dirigeait le pays depuis quatorze ans et venait tout juste d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle organisée samedi dernier.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a appelé l’armée et les forces de sécurité gabonaises “à garantir l’intégrité physique d’Ali Bongo Ondimba”. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la stabilité politique et sociale du pays, ainsi qu’à l’avenir des relations entre les États membres de l’UA.
La suspension du Gabon par l’Union Africaine témoigne des défis auxquels l’organisation continentale doit faire face pour préserver la démocratie et la stabilité dans la région. Alors que les coups d’État se succèdent, il est crucial pour cette institution continentale de trouver des moyens efficaces pour prévenir de telles crises.
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