Les États-Unis ont annoncé la levée des sanctions spécifiques contre le Zimbabwe, marquant ainsi une transition vers le Programme Global Magnitsky, un programme visant à sanctionner les individus impliqués dans des actes de corruption et de violations des droits de l’homme à l’échelle mondiale. Dans le cadre de ce programme, le Département du Trésor a désigné 11 individus et 3 entités, dont le président Emmerson Mnangagwa, pour leur implication dans la corruption et les violations des droits de l’homme.
Le président Biden a signé un décret mettant fin à l’urgence nationale liée au Zimbabwe et révoquant les décrets précédents autorisant des sanctions spécifiques. Cette transition reflète les recommandations de la revue des sanctions de 2021 du Trésor, visant à promouvoir la responsabilité des réseaux corrompus et abusifs restreignant les droits politiques et les ressources économiques du peuple zimbabwéen.
En vertu des nouvelles sanctions, tous les biens des personnes désignées aux États-Unis sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC (Office of Foreign Assets Control). L’OFAC est une agence du gouvernement américain chargée de l’application des sanctions économiques. Les transactions avec les entités et individus sanctionnés peuvent entraîner des sanctions ou des actions en justice.
Ces mesures visent à imposer des conséquences significatives à ceux qui commettent des violations des droits de l’homme et de la corruption, tout en protégeant le système financier américain en empêchant les individus et entités sanctionnés d’utiliser le système financier américain pour leurs activités illicites. L’OFAC s’engage à revoir et évaluer les sanctions pour garantir leur intégrité, avec pour objectif d’induire un changement positif de comportement chez les personnes désignées.
Les personnes désignées peuvent demander leur retrait de la liste de l’OFAC en suivant un processus spécifique. Cette décision marque une nouvelle étape dans les relations entre les États-Unis et le Zimbabwe, avec l’espoir de favoriser la transparence, la responsabilité et le respect des droits de l’homme dans le pays.