La Côte d’Ivoire se trouve à un tournant critique face au changement climatique, avec des signes alarmants qui appellent à une action immédiate. L’augmentation de la température moyenne, l’incertitude croissante de la pluviométrie et la montée du niveau de la mer menacent le pays. Les agglomérations de Grand-Bassam et Abidjan pourraient voir leurs niveaux d’eau monter de 1m20, provoquant inondations, pertes humaines et déplacements massifs.
Les conséquences touchent tous les aspects de la vie ivoirienne. L’agriculture, pilier économique du pays, est directement impactée. Le cacao, principal produit d’exportation, est menacé par la chaleur croissante qui rendra les terres moins fertiles, obligeant les cultivateurs à migrer vers des altitudes plus élevées. Cette situation met en péril les moyens de subsistance de près de 5 millions de personnes.
La déforestation, autre fléau majeur, a déjà réduit les forêts ivoiriennes de manière alarmante. De 16 millions d’hectares en 1960, elles sont maintenant moins de 2 millions. Cela exige un arrêt immédiat de la destruction de nos ressources naturelles et un engagement envers le reboisement pour les générations futures.
La Côte d’Ivoire, en tant que nation vulnérable, doit intensifier ses efforts pour lutter contre ces menaces. Le monde doit agir collectivement pour atténuer le changement climatique et soutenir les pays comme le nôtre, confrontés à des défis existentiels. Il est impératif que les décideurs, les agriculteurs et chaque citoyen travaillent main dans la main pour sauvegarder notre environnement et assurer un avenir durable pour tous.