Aujourd’hui, s’est ouvert le procès des faussaires français à Paris, dévoilant l’ampleur d’une entreprise de contrefaçon florissante, baptisée « La Genèverie« . Les cerveaux derrière cette opération, Anthony et Aurélien, ont automatisé la production de faux papiers sur le dark web, générant un bénéfice estimé à 400 000 €.

L’ingéniosité d’Anthony, informaticien de 28 ans, a été mise en œuvre avec « La Genèverie », un supermarché de la contrefaçon sur Telegram et le dark web. Associé à Aurélien, boulanger de profession, ils ont créé un réseau clandestin produisant jusqu’à dix cartes d’identité par jour. L’affaire a atteint un tel niveau de succès qu’ils ont automatisé le processus, permettant aux clients de générer des faux papiers en remplissant un formulaire en ligne.

Leur anonymat était préservé grâce aux transactions en cryptomonnaies, avec des paiements en coupons PCS transférés sur des cartes prépayées. Le parquet estime que jusqu’à 6400 faux documents ont été produits, rapportant aux escrocs un bénéfice total de 400 000 € en un an.

En 2023, les forces de l’ordre ont finalement démantelé l’opération. Anthony, alias Volrys, a été arrêté à son domicile, suivi de près par l’interpellation de son complice. Dans l’appartement de ce dernier, une véritable usine d’impression a été découverte, capable de produire une carte d’identité en seulement 15 minutes, totalisant 35 documents par jour. Le procès se tiendra jusqu’au 20 mars prochain.

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