La Fédération des Unions de Jeunesse Communales de Côte d’Ivoire (FENUJECI) traverse une zone de turbulences. Arthur Gbangbo, premier vice-président de l’organisation, a dénoncé mercredi lors d’un point de presse une gestion financière opaque et des violations répétées des statuts.
« Nous ne pouvons plus tolérer ces dérives. Il est temps d’agir pour sauver la FENUJECI », a déclaré M. Gbangbo, appelant à des réformes urgentes pour restaurer la crédibilité de la fédération.
Il reproche au président actuel, dont le mandat est expiré depuis juillet 2024, un manque de transparence dans la gestion des subventions et des cotisations. Selon lui, les vérificateurs se sont vu refuser l’accès aux documents comptables, exacerbant les soupçons.
Par ailleurs, il a salué la suspension des renouvellements des bureaux nationaux décidée par le ministre de la Jeunesse, Mamadou Touré, tout en critiquant la convention prévue à Bouaké le 23 novembre, qu’il considère comme un simulacre.
Arthur Gbangbo a proposé des solutions claires : mise à disposition immédiate des documents financiers, publication d’un rapport de gestion, et organisation d’un congrès respectant les statuts. Il a également averti que des actions de protestation pourraient suivre si rien n’est fait rapidement.
L’avenir de la FENUJECI semble aujourd’hui dépendre de sa capacité à répondre aux revendications internes et à rétablir une gouvernance exemplaire. La convention de Bouaké sera décisive pour regagner la confiance des membres.