Le 28 janvier 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre destinés aux mineurs, qu’ils soient chimiques ou chirurgicaux. Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par l’administration Trump visant les droits des personnes transgenres.
Le décret interdit au gouvernement fédéral de financer des établissements de santé pratiquant ces procédures, incluant les chirurgies et les traitements chimiques tels que les bloqueurs de puberté. Le président a déclaré : « À travers le pays, les professionnels de santé mutilent et stérilisent un nombre grandissant d’enfants influençables. […] Cette tendance dangereuse sera une tache sur notre histoire et elle doit prendre fin. »
Cette initiative a suscité de vives réactions. Des organisations de défense des droits des personnes transgenres ont dénoncé une attaque contre les droits des jeunes trans et une entrave à l’accès aux soins médicaux nécessaires. Des personnalités publiques, telles que la chanteuse Madonna, ont également critiqué cette mesure, la qualifiant de « recul des libertés » pour la communauté LGBTIQ+.
Ce décret s’ajoute à d’autres actions de l’administration Trump visant les personnes transgenres, notamment l’interdiction de leur service dans l’armée américaine et la suppression des politiques de recrutement encourageant la diversité au sein des forces armées.
Les opposants à ces mesures prévoient de contester le décret devant les tribunaux, arguant qu’il viole les droits constitutionnels des jeunes transgenres et constitue une discrimination fondée sur l’identité de genre. Les débats autour des droits des personnes transgenres aux États-Unis restent donc vifs et polarisés.