Mercredi 13 décembre, le Congrès des États-Unis a approuvé l’ouverture formelle d’une enquête en destitution contre le président Joe Biden. Cette décision, motivée par les affaires controversées de son fils, Hunter Biden, pourrait devenir un enjeu majeur pour la Maison Blanche en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Bien que les chances de destitution soient minces, cette enquête représente un défi potentiel pour l’administration Biden. Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, accusent le président démocrate d’avoir utilisé son influence pour favoriser les affaires douteuses de son fils en Chine et en Ukraine.
Joe Biden a vivement réagi, dénonçant une « combine politique sans fondement » de la part des républicains. Il souligne que cette initiative détourne l’attention des problèmes réels auxquels les Américains font face.
L’enquête cible les actions passées de Joe Biden en tant que vice-président sous l’administration Obama, alléguant une utilisation indue de son influence. Hunter Biden, sujet central de cette controverse, a nié toute implication financière de son père dans ses affaires.
La procédure de destitution, déjà ouverte à l’été, a peu de chances d’aboutir. Cependant, les républicains espèrent que l’enquête formelle leur offrira des leviers supplémentaires pour contester le président.
Le président Biden et les démocrates insistent sur l’absence de preuves substantielles justifiant la destitution. Ils voient cette initiative comme une manœuvre politique visant à discréditer le président.
L’issue de cette enquête en destitution pourrait influencer le paysage politique américain à l’approche des élections de 2024, bien que la route vers une destitution semble actuellement incertaine et politiquement chargée.