Kessiya
Aucun Résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Culture
  • Divertissement
  • Sport
  • Politique
  • Abidjan
  • Afrique
  • Côte d’Ivoire
  • International
  • CAN 2023
  • Accueil
  • Culture
  • Divertissement
  • Sport
  • Politique
  • Abidjan
  • Afrique
  • Côte d’Ivoire
  • International
  • CAN 2023
Aucun Résultat
Voir tous les résultats
Kessiya
Aucun Résultat
Voir tous les résultats
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Accueil » Afrique » Economie / Aide publique au développement en 2026 : L’Afrique entre désengagement américain, repositionnement européen et affirmation chinoise

Economie / Aide publique au développement en 2026 : L’Afrique entre désengagement américain, repositionnement européen et affirmation chinoise

par JM Gogbeu
novembre 20, 2025
dans Afrique, Economie, Société
Economie / Aide publique au développement en 2026 : L’Afrique entre désengagement américain, repositionnement européen et affirmation chinoise

Economie / Aide publique au développement en 2026 : L’Afrique entre désengagement américain, repositionnement européen et affirmation chinoiseThe Liptako-Gourma Charter establishes the Alliance of Sahel States (AES), Mali's junta leader Assimi Goita posted on X, the social network formerly known as Twitter. (Photo by AFP)

Share on FacebookWhatsapp

LIRE AUSSI

Près d’une femme sur trois touchée dans le monde par des violences conjugales ou sexuelles selon l’OMS

France : Macron entame une tournée africaine avec pour point d’orgue le sommet du G20 à Johannesburg

Rentrée judiciaire 2025 : 609 dossiers traités dont 150 cas de viols à la Cour d’appel de Korhogo

L’année 2026 marque un tournant pour l’aide publique au développement (APD) en Afrique. Alors que les besoins du continent restent immenses, les flux financiers venus des grandes puissances évoluent de manière contrastée. Les États-Unis annoncent un retrait brutal, l’Union européenne tente de transformer son approche, tandis que la Chine consolide son rôle de partenaire incontournable.

Le désengagement américain

Aux États-Unis, le budget fédéral 2026 présenté par Donald Trump prévoit la suppression ou la réduction drastique de plusieurs instruments d’aide, dont l’USAID, le Millennium Challenge Corporation (MCC) et l’US African Development Foundation (USADF). Selon Foreign Policy, cette décision entraîne une réduction de 83,7% des financements internationaux, avec le retrait de la contribution américaine au Fonds africain de développement, estimée à 555 millions de dollars. Ce choix illustre une politique de recentrage sur les priorités nationales et militaires, laissant l’Afrique en marge.

L’Union européenne mise sur le Global Gateway

Face à ce désengagement, l’Union européenne cherche à renforcer son rôle de partenaire stratégique. Bruxelles a lancé l’initiative Global Gateway, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique, afin de stimuler les investissements dans les infrastructures, la transition énergétique et les partenariats public-privé. Contrairement aux États-Unis, l’UE ne réduit pas ses flux, mais elle les transforme : l’accent est mis sur l’investissement et la compétitivité plutôt que sur l’aide bilatérale classique. Cette évolution suscite des interrogations sur la capacité de l’Europe à maintenir une logique de solidarité tout en poursuivant ses propres intérêts économiques.

La Chine consolide son influence

La Chine, de son côté, continue d’affirmer sa présence. Lors du 9e Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) en septembre 2024, Pékin a promis 50 milliards de dollars sur trois ans (2024-2026) pour financer dix actions de partenariat, notamment dans les infrastructures, l’emploi et la modernisation industrielle. L’objectif affiché est la création d’un million d’emplois sur le continent. Ces engagements s’inscrivent dans la continuité de la Belt and Road Initiative, qui a déjà permis à la Chine de devenir le premier investisseur bilatéral en Afrique.

Un basculement stratégique pour l’Afrique

La comparaison est frappante : désengagement américain, reconversion européenne, affirmation chinoise. Pour les pays africains, cette recomposition des flux d’APD implique une dépendance accrue aux financements chinois, une adaptation aux nouvelles logiques d’investissement européennes et une perte nette des ressources américaines. Les programmes humanitaires et sociaux, historiquement soutenus par Washington, risquent d’être fragilisés, tandis que les grands projets d’infrastructures continueront de trouver preneur auprès de Pékin.

En 2026, l’Afrique se retrouve face à une équation complexe : compenser la baisse des financements américains, tirer parti des investissements européens et gérer la montée en puissance chinoise. Ce basculement stratégique redessine les équilibres du développement sur le continent et pose une question centrale : l’Afrique saura-t-elle transformer cette recomposition en opportunité, ou subira-t-elle une nouvelle dépendance ?

Votre Page

A voir également sur Kessiya

PUBLICITÉ
Tags: AfriqueAPDchineÉtats-UnisEurope
PartagerEnvoyé
, Telegram : @KessiyaCom Rejoignez Kessiya sur Télégram

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

, Telegram : @KessiyaCom Rejoignez Kessiya sur Télégram

Lettre d’information

PUBLICITÉ
Kessiya

© 2023 Kessiya

Liens utiles

  • A Propos
  • Africa News
  • Mentions légales
  • Politique privée

Suivez-nous

Aucun Résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Category
  • Landing Page
  • Buy JNews
  • Support Forum
  • Pre-sale Question
  • Contact Us

© 2023 Kessiya