La défécation à l’air libre est un phénomène mondial. Les dépotoirs, les abords des voies isolés, les plages, les rives des courants d’eau, les abords de chemins de fer, sont les endroits beaucoup par les auteurs de défécation à l’air libre.

Sur 4,5 milliards d’êtres humains, soit 55 % de la population mondiale n’ont pas de toilette, de service d’assainissement et 892 millions d’entre eux pratiquent encore la défécation à l’air libre, selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF publié en 2019.

En Côte d’Ivoire, trente villages du département de Bouna, ville située au Nord-est, dans la sous-préfecture de Ondéfidouo et la sous-préfecture de Youndouo, ont mis fin à la défécation à l’air libre, a rapporté l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Ajoutant qu’à travers des pancartes de fin de défécation à l’air libre (FDAL), des diplômes et du matériel d’assainissement offert par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), mardi 11 et mercredi 12 juillet 2023, les chefs de ces villages devront sensibiliser les populations rurales contre ce phénomène sanitaire qui impacte l’environnement. D’autant plus que la défécation à l’air libre est l’une des premières sources de contamination de l’eau de surface dans les localités et même dans les zones urbaines, et exposent les populations, qui les consomment, à des maladies comme la dysenterie, la bilharziose et la fièvre typhoïde, d’après l’OMS.

Cette campagne de sensibilisation contre la défécation à l’air dans les localités de Bouna, qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement ivoirien pour éradiquer définitivement la défécation à l’air libre, devrait s’étendre aux autres localités rurales.

Casimir Boh  

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