Présentez-vous ?
Je suis Djibigou Seydou à l’état civil. Djibig comme nom d’artiste.
Dans quel style de peinture vous vous situez ?
Ma démarche artistique s’inscrit dans un style semi-figuratif.
Comment avez-vous commencé ?
Je découvre la peinture à partir de la classe de 6ème grâce aux arts plastiques enseignés par M. Zézé.
Depuis combien de temps pratiquez-vous ce métier ?
Depuis 16 ans maintenant.
Parlez-nous un peu de vos débuts…
Dans les débuts je m’ennuyais beaucoup. Mais quand j’ai fait la découverte des travaux de mon professeur d’art j’ai été captivé par ses travaux. Automatiquement j’ai pris la décision de voir l’art comme un loisir et de faire comme mon prof. C’est à partir de ce moment que je me suis réellement lancé. Je mettais même mon déjeuner dans l’achat des outils de peintures pour être au niveau tellement que le travail me passionnait. Je trouvais en la peinture une paix, une joie, un calme une source d’inspiration. J’ai même peint des tableaux pendant la période du baccalauréat.
Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos œuvres ?
Je peins sur la nature, le rapport mère-enfant, les faits de sociétés…
Pour moi l’inspiration n’a pas de limite.
Un artiste doit- il être forcément engagé pour une cause ?
Oui, car lorsqu’on peint on le fait pour les hommes et un artiste ne peut se montrer indifférent à l’impact des autres sur la société dans laquelle il vit. Donc l’engagement est propre au peintre pour une prise de conscience de la société.
Quelles sont les expositions auxquelles vous avez participé ?
Le salon de grandes cimaises de Côte d’ Ivoire (1ère édition), la Biennale des arts naïfs, exposition-hommage au célèbre peintre ivoirien James Hourra (paix à son âme).
La politique mise en place par L’État permet-il à l’artiste de s’émanciper ?
Non! Malheureusement…
L’artiste peint-il pour lui-même ou pour les autres ?
L’artiste sent une fierté une joie quand il achève ou parachève ses œuvres qu’il est souvent difficile pour lui de vendre une œuvre. C’est comme une part de lui qui s’échappe
Combien d’œuvres disposez-vous dans votre atelier ?
Une cinquantaine
Votre mot de fin…
Je voudrais encourager les jeunes à se lancer dans la peinture car elle canalise nos pulsions. Merci à vous !