Côte d’Ivoire : Plus de sept millions de CNI déjà produites par l’ONECI 

L’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) a produit au total 7 348 142 cartes nationales d’identité (CNI), nouveau format, sur 8 124 319 demandes reçues des pétitionnaires, a révélé lundi 15 juillet 2024, à Abidjan, son directeur général Christian-Gérard Ago Kodia, lors d’une conférence de presse.

Selon M. Kodia dont la structure vise une cible de 10 millions en 2024, et pour cela, 400 000 dossiers de demandes sont en cours de traitement dont 200 000 faisant l’objet d’inspection parce que nécessitant de compléments d’information. Il a ajouté qu’environ 900 000 des cartes produites restent encore en attente de retrait par les concernés dans les chefs-lieux de département sur toute l’étendue du territoire où sont fonctionnels 302 centres d’état civil animés par 360 agents enrôleurs.

« Toutes les cartes qui ne seront pas retirées après l’opération de révision de la liste électorale seront détruites et les propriétaires seront obligés de s’enrôler de nouveau », a averti le premier responsable de l’ONECI.

Le directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia.

Sur les raisons des différents cas et motifs de non-production des CNI, Christian Kodia a évoqué plusieurs facteurs au nombre desquels les cas de doublon, le besoin d’authentification des documents présentés par les requérants et la détection de possibles fraudes. L’objectif du gouvernement est la mise ne place d’une identité sure, fiable, basée sur la biométrie pour une modernisation de l’état civil.

« Notre pays ne mérite pas l’état civil qu’il a en ce moment. Le gouvernement en est conscient et c’est cela que nous mettons un point d’honneur à faire de l’état civil le socle de l’identification pour que la croissance soit de façon inclusive à la disposition de toutes les personnes qui sont en Côte d’Ivoire et qui visitent la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.

Le processus d’enrôlement pour l’obtention de la CNI a été optimisée pour réduire les délais de livraison et améliorer l’accessibilité. Pour une nouvelle demande, a expliqué le directeur général, le requérant doit se présenter dans un centre d’enrôlement avec une quittance du timbre d’un montant de 5000 FCFA, un extrait de naissance et un certificat de nationalité sécurisé, tous deux de moins de deux ans.

Dans le cas d’un renouvellement, il est exigé au pétitionnaire la même quittance de paiement, un extrait de naissance et l’ancienne CNI, sa photocopie ou une fiche d’identité, a-t-il clarifié.

La conférence de presse du directeur général de l’ONECI avait pour but, non seulement, de sensibiliser et d’impliquer la population et les médias dans le processus de modernisation mais aussi, de renforcer la confiance du public et des partenaires dans les services offerts par sa structure, garantissant la sécurité et l’intégrité des données.

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