Cette initiative de dialogue fait suite aux mesures d’élargissement prises en faveur des proches compagnons politiques de Soro, dont le vice-président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Koné Souleymane. Les échanges entre les deux hommes politiques ivoiriens ont été empreints de cordialité, soulignant ainsi une ouverture au dialogue pour surmonter les tensions politiques passées, indique une note d’information publiée par GPS.

Cependant, ces démarches de réconciliation surviennent dans un contexte complexe pour Guillaume Soro. En effet, ces derniers mois, il a été condamné à la prison à vie par un tribunal d’Abidjan pour des accusations de « complot » et « tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État » remontant à 2019.

La dissolution de son parti politique, le GPS, et la confiscation de ses biens, ainsi que la condamnation de ses proches collaborateurs, ont également réduit sa capacité à influencer la politique ivoirienne. De plus, cette situation a été critiquée par certains comme étant politiquement motivée, soulevant des inquiétudes quant à l’indépendance du système judiciaire.

Parallèlement à ses démarches nationales, Guillaume Soro a effectué récemment des visites dans des pays du Sahel, notamment au Niger et au Burkina Faso, dans le but de renforcer les relations régionales et de contribuer à la paix dans la région. Ces déplacements témoignent de son engagement à maintenir une présence politique malgré les défis auxquels il est confronté.

En somme, il apparaît clairement que l’ex-Premier ministre reste déterminé à jouer un rôle dans l’avenir politique de la Côte d’Ivoire. Ces développements soulignent les enjeux politiques complexes auxquels est confrontée la Côte d’Ivoire et la nécessité d’un dialogue inclusif pour surmonter les divisions et construire un avenir stable pour le pays.