Les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) ont adopté à l’unanimité, la loi de finances portant budget de l’État pour l’exercice 2026, ainsi que son annexe fiscale, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 novembre.
Par ce vote effectué aux environs de 00h45, la représentation nationale autorise le gouvernement à exécuter un budget de 17 350,2 milliards de Francs CFA, en hausse de 13,1% par rapport à celui de 2025, qui s’établissait à 15 339,2 milliards FCFA.
À l’issue de l’adoption, le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a exprimé sa satisfaction aux parlementaires, soulignant que cette décision illustre l’ambition du gouvernement face aux défis majeurs de l’heure.
Il a rappelé que les priorités pour l’année 2026 demeurent le développement du capital humain, le renforcement du secteur énergétique, la consolidation du potentiel agricole et l’intensification de la lutte contre la pauvreté, autant de domaines essentiels à l’amélioration durable des conditions de vie.
L’argentier ivoirien a également réaffirmé que la politique budgétaire continuera de viser une croissance forte, durable et inclusive. L’annexe fiscale 2026, adoptée concomitamment au budget général, s’inscrit pleinement dans cette logique.
Elle regroupe un ensemble de dispositions destinées à améliorer l’efficacité du système fiscal, à renforcer la mobilisation des ressources et à soutenir les actions sociales du gouvernement. Elle ambitionne par ailleurs de stimuler les investissements, de moderniser les outils fiscaux et de favoriser la compétitivité des entreprises, tout en intégrant des mesures à portée environnementale et technique.
Pour Adama Coulibaly, ces orientations devraient contribuer à optimiser les recettes publiques, à soutenir la dynamique économique nationale et à consolider les priorités sociales inscrites dans la vision gouvernementale.
S’adressant à la représentation nationale, l’émissaire du gouvernement a assuré que l’atteinte des objectifs du budget 2026 reposera sur le strict respect de la discipline budgétaire, conformément aux exigences fixées par les règles de gestion des finances publiques en mode budget-programmes.
L’examen du budget s’est déroulé sur quatre jours de débats intenses, du mardi 18 au vendredi 21 novembre, au cours desquels les membres du gouvernement ont présenté et défendu les crédits alloués à leurs départements respectifs devant l’hémicycle.
Via AIP


