Les épreuves des concours administratifs assistées par ordinateur ont été officiellement lancées samedi 24 août 2024, selon une note d’information transmise à l’AIP.
Au nom du ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, la directrice de cabinet, Kaba Nasséré, a précisé que ces épreuves, organisées pour 24 concours spécifiques, concernent 7.682 candidats répartis dans six centres, à savoir quatre à Abidjan et deux à Yamoussoukro.
Les compositions assistées par ordinateur constituent en effet la deuxième phase des épreuves des concours de la Fonction publique, après les compositions sur table dont le lancement a eu lieu le samedi 17 août au lycée mixte de Yamoussoukro.
Mme Kaba a indiqué aux candidats que les attentes du gouvernement reposent sur le recrutement des meilleurs, de ceux qui se seront distingués par la qualité de leur travail, et non sur ceux qui comptent sur un éventuel réseau. Elle les a également encouragés à ne compter que sur leurs propres efforts et à se préparer assidûment pour réussir ces épreuves.
Suite au lancement de cette phase des compositions assistées par ordinateur, Mme Kaba s’est rendue au lycée technique d’Abidjan, où elle a procédé à l’ouverture des corrections des copies de la première séquence des compositions sur table, lancée les 17 et 18 août 2024.
Pour ces corrections, 207 correcteurs ont été répartis dans 10 salles et auront à corriger les 34.457 copies des 14.488 candidats ayant participé aux 45 concours. Le début de ces corrections s’inscrit dans le cadre d’une réforme importante des concours, à savoir la proclamation des résultats par séquence de composition.
La ministre d’État, Anne Désirée Ouloto, a fermement recommandé que, suite à chaque composition, les corrections soient effectuées, suivies des délibérations et de la proclamation des résultats, contrairement à l’ancienne disposition où les résultats étaient proclamés après toutes les compositions.
Cette nouvelle disposition s’inscrit dans un ensemble de réformes visant à renforcer la crédibilité de l’organisation des concours de la Fonction publique.