Ce 29 septembre, des milliers de personnes se sont rassemblées à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, marquant presque un an depuis le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré. Les manifestants ont appelé à l’adoption d’une nouvelle Constitution et ont scandé des slogans hostiles à la France, brandissant des drapeaux du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de la Russie.
L’un des porte-paroles de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF) a déclaré : « Nous, peuples du Burkina Faso, avons décidé de façon responsable de prendre les choses en main en demandant le changement du socle juridique de notre nation qu’est la Constitution. » Les pancartes proclamaient « Une nouvelle Constitution pour une nouvelle génération » et « Ibrahim Traoré, en avant pour la souveraineté ».
Les manifestants ont critiqué la Constitution héritée de la France, soutenant un retour aux racines du pays. Ils ont également dénoncé les tentatives de déstabilisation de la transition. Ces manifestations interviennent près d’un an après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, remplaçant le président élu renversé. La Russie, devenue un allié du Burkina Faso après le départ des forces françaises, était également saluée lors du rassemblement.
Cette mobilisation souligne l’appel du peuple burkinabé à un changement constitutionnel et à une souveraineté nationale, marquant un tournant significatif dans l’histoire politique du Burkina Faso.