L’Irak adopte la philosophie des BRICS en interdisant à huit banques d’initier des transactions en dollars américains. Le pays du Moyen-Orient renforce sa position contre le dollar américain quelques mois après avoir interdit tous les retraits en espèces dans cette devise. Huit banques locales se voient interdire l’accès aux enchères quotidiennes en dollars américains organisées par la Banque centrale de l’Irak. Ces banques locales n’auront plus accès aux réserves de dollars américains détenues par la Banque centrale du pays.
Cette décision s’inscrit directement dans le livre de jeu des BRICS, où l’alliance vise à freiner la croissance du dollar américain. Pour en savoir plus sur le nombre de secteurs aux États-Unis qui seront affectés si les BRICS cessent d’utiliser le dollar pour le commerce, cliquez ici. De plus, l’Irak peine à contrôler les transactions au marché noir du dollar américain, ce qui nuit à son économie nationale.
Pourquoi l’Irak Interdit les Transactions en Dollars Américains ?
L’Irak vise à maîtriser le taux de change fluctuant du marché noir, qui sévit depuis trop longtemps dans le pays. Cependant, sa principale source de devises fortes dépend fortement des importations et est devenue le principal point d’une répression américaine contre la contrebande de devises vers l’Iran voisin.
Les huit banques interdites de transactions en dollars américains en Irak sont :
- Ahsur International Bank for Investment
- Investment Bank of Iraq
- Union Bank of Iraq
- Kurdistan International Islamic Bank for Investment and Development
- Al Huda Bank
- Al Janoob Islamic Bank for Investment and Finance
- Arabia Islamic Bank
- Hammurabi Commercial Bank
L’interdiction des transactions en dollars américains à la manière des BRICS renforcera également la monnaie locale de l’Irak, le dinar irakien. De plus, un porte-parole du Trésor a déclaré à Reuters : “Nous saluons les mesures continues prises par la Banque centrale de l’Irak pour protéger le système financier irakien contre les abus, ce qui a permis à des banques irakiennes légitimes d’atteindre une connectivité internationale grâce à des relations bancaires correspondantes”.