Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a appelé à replacer la tradition au cœur de la vie citoyenne lors de la cérémonie de clôture de la 5ᵉ édition du Festival national de l’Afrique (FENA) tenue samedi 13 septembre 2025 au Palais de la culture de Treichville.

Il a rappelé qu’individuellement, « aucun Ivoirien n’est au-dessus de la Côte d’Ivoire », reprenant ainsi les propos du Président Alassane Ouattara, invitant chacun à faire pour préserver la paix dans ce pays. « Aujourd’hui, chacun de nous doit se mettre en mission : être chercheur, faiseur et gardien de la paix », a déclaré le chef du gouvernement.

Placée sous le thème « Héritage culturel et engagement citoyen pour des élections pacifiques », cette 5ᵉ édition du FENA a mis en lumière le rôle de la culture dans la promotion de la paix et de la responsabilité citoyenne.

Placé sous le haut patronage du Premier ministre, l’événement a rassemblé artistes, responsables culturels, personnalités politiques et grand public, dans une ambiance à la fois festive et réflexive. Parmi les personnalités présentes figuraient le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck.

Initiatrice du festival, la reine mère des communautés de la CEDEAO et d’Afrique, Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto, par la voix de son porte-parole Pascal Yelkouni, a exhorté les Ivoiriens à rester fidèles à l’héritage de résilience et d’unité légué par les pères fondateurs de la Nation. Elle a également souligné le rôle déterminant de la jeunesse dans la construction d’un avenir pacifique et solidaire.

« Les élections qui s’annoncent, engagent l’avenir de notre nation. J’ai espoir, parce que je crois profondément en la maturité de notre peuple et en sa capacité de faire de ce rendez-vous l’expression d’un désir constant de cultiver l’esprit de paix et de dialogue, garants d’un développement durable », a affirmé le porte-parole Yelkouni.

Au-delà des discours, le festival a offert un cadre d’échanges et de célébration des cultures africaines. Expositions, spectacles et ateliers ont permis aux participants de revisiter l’histoire et de renforcer l’identité collective des peuples.

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