De nos jours, la présence féminine dans l’espace est devenue courante, mais les missions spatiales présentent des contraintes pour les femmes cosmonautes.
L’un des principaux soucis réside dans la manière dont les agences spatiales gèrent l’exposition aux rayonnements ionisants dans l’espace.
En effet , les rayonnements ionisants, potentiellement dangereux et responsables de certains cancers, sont mieux filtrés par l’atmosphère et la magnétosphère terrestres.
Cependant, en altitude, les astronautes sont moins protégés. Pour prévenir les risques, les agences spatiales ont établi des seuils d’exposition maximaux mesurés en millisieverts (mSv).
Notablement, la NASA se distingue en fixant des seuils différents pour hommes et femmes.
Cette solution est influencée par des études sur les survivants des bombardements atomiques au Japon.
Ces recherches ont révélé que les femmes présentaient une résistance moindre aux rayonnements.
Ceci double ainsi le risque de cancer du poumon par rapport aux hommes.
Ainsi, les femmes cosmonautes de la NASA étaient contraintes à des durées d’exposition réduites dans l’espace par rapport à leurs homologues masculins.
Cependant, suite à une réévaluation, la NASA a ajusté sa politique en fixant un seuil unique de 600 mSv pour tous, avec la possibilité de le porter à 900 mSv pour des missions prolongées, telles que celles envisagées pour Mars.
Cette évolution marque un pas vers l’équité entre les genres dans le domaine spatial.