Une vente aux enchères prévue des objets personnels de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela a été suspendue, suscitant une controverse et des débats sur l’héritage et la propriété culturelle.
Initialement prévue pour février à New York, la vente comprenait soixante-dix objets intimes de Mandela, tels que son document d’identité et ses aides auditives, ainsi que des cadeaux offerts par d’anciens présidents américains, Barack Obama et Bill Clinton.
La suspension de la vente aux enchères a été annoncée par Guernsey’s, la maison de vente aux enchères basée à New York, qui travaillait en collaboration avec la fille aînée de Mandela, Makaziwe Mandela. Cette décision intervient après une action en justice de l’Agence des ressources du patrimoine de l’Afrique du Sud, soutenue par le gouvernement sud-africain, pour empêcher la vente.
L’agence du patrimoine a invoqué la nécessité de protéger le patrimoine culturel du pays, affirmant que les objets appartiennent à la nation et ne devraient pas être vendus aux enchères. Elle a également demandé à Guernsey’s d’attendre la conclusion de tous les procès avant de poursuivre la vente.
Cette décision a suscité des débats sur la propriété et l’héritage culturel, ainsi que sur la façon dont les souvenirs personnels de personnalités historiques doivent être gérés. Tandis que Makaziwe Mandela défendait la vente en soulignant le désir de partager l’héritage de son père avec le monde, le gouvernement sud-africain a exprimé son soutien à la préservation de l’héritage de Mandela dans le pays.
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