La baisse du taux de réussite à l’Ecole préparatoire aux sciences de la santé (EPSS) est l’une des raisons évoquées par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara pour justifier sa décision de supprimer le tronc commun.
« Le taux de réussite à l’EPSS est très bas, ce qui induit des pertes en années étudiantes et une perte d’argent pour la formation. Il faut faire en sorte que le taux de réussite soit revu à la hausse », a déploré Pr Diawara, dimanche 10 septembre 2023, lors du journal de 13h sur la première chaine de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).
Il a également indiqué que cette suppression du tronc commun dans les facultés des sciences de la santé permettra de faire face à la problématique du nombre pléthorique d’étudiants qui impacte de façon négative la qualité d’apprentissage et d’absorption des connaissances des étudiants.
« De plus, vu le nombre pléthorique d’étudiants, c’est difficile de faire des travaux dirigés et des travaux pratiques en petits groupes. C’est vraiment ingérable en capacités d’infrastructures et d’encadrement », a-t-il poursuivi.
Selon le ministre Pr Adama Diawara, cette décision vise également à ramener la formation en 1ère année dans les quatre Unités de formation et de recherche (UFR) des sciences de la santé. Elle entend corriger un certain nombre de dysfonctionnements dans le système de formation en sciences de la santé dont le problème des heures complémentaires.
Dorénavant, plus de 600 étudiants seront admis dès la première année en médecine, pharmacie et odontostomatologie afin d’aider les apprenants à s’orienter de manière adéquate et de réaliser leurs projet d’études en harmonie avec leurs aspirations professionnelles, précise la décision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annoncée à l’occasion de l’ouverture de l’édition 2023 des Journées de l’orientation du bachelier (JOB) tenues du 2 au 4 août 2023 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Via AIP