Le Taekwondo ivoirien est en émoi suite à des allégations d’harcèlement sexuel, entraînant la suspension provisoire du Directeur technique national (DTN) et de l’entraîneur national, suscitant une enquête du ministère des Sports.
La Fédération ivoirienne de Taekwondo n’a pas encore émis de déclaration officielle, malgré une plainte déposée par une athlète de haut-niveau pour harcèlement sexuel. Le DTN, accusé de négligence, et l’entraîneur national, objet des accusations, sont tous deux suspendus à titre conservatoire, confirmés par le président de la fédération Jean-Marc Yacé.
La plainte émanant de la taekwondoïste a révélé des préoccupations liées à la sélection pour les championnats d’Afrique. Après des démarches infructueuses pour obtenir des explications, elle a adressé une plainte au président de la fédération, détaillant des avances indésirables de l’entraîneur national et soulignant d’autres cas similaires.
L’ancien président de la ligue départementale de Grand-Bassam, Jean-Marie Kouadjan, dénonce l’omerta au sein de l’organisation et critique le laxisme de la fédération face à de telles affaires. Il exprime son soutien à la taekwondoïste pour avoir eu le courage de dénoncer les faits.