Les ministres des Affaires Étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), se sont réunis à Niamey le 17 mai 2024 dans le cadre d’une union politique renforcée. En effet, les trois États ont décidé d’approuver l’avant-projet du Traité de la Confédération AES dans le but de formaliser leur coopération.
Lors de cette importante réunion, les ministres ont discuté de plusieurs points stratégiques. Le Burkina Faso a proposé des directives visant à coordonner efficacement les actions diplomatiques des trois pays membres, tandis que le Mali a suggéré des réflexions pour élaborer une stratégie de communication visant à accroître la visibilité de l’AES.
L’un des aspects soulignés dans le communiqué final est l’importance de la solidarité au sein de l’AES. Les ministres ont également exprimé leur volonté d’impliquer activement la diaspora dans les activités diplomatiques afin de renforcer la Confédération AES.
Après la réunion, les responsables gouvernementaux ont rencontré le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, pour lui rendre compte des conclusions de leur réunion. Ils ont réitéré leur engagement envers la solidarité face aux défis communs et souligné le rôle crucial de la Confédération dans la réponse aux menaces sécuritaires, économiques et financières.
La Confédération AES vise à relever des défis majeurs tels que l’insécurité persistante, la pauvreté endémique et le développement socio-économique fragile. La structure envisagée comprend un leadership rotatif entre les trois pays membres et un parlement confédéral pour adopter des lois et des politiques communes.
Un élément clé de cette initiative est son engagement envers l’intégration économique régionale. Un marché commun favorisera la libre circulation des biens, des services et des personnes, stimulant ainsi le commerce régional et renforçant l’intégration économique. En matière de sécurité, la Confédération AES prévoit le déploiement d’une force de sécurité conjointe pour lutter contre l’insécurité et le terrorisme, marquant ainsi un engagement ferme envers la paix et la stabilité régionales.