Réforme de l’ONU : L’Afrique bientôt représentée de manière permanente au Conseil de sécurité ?

Dans une publication, le samedi 20 janvier dernier, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné l’importance de la représentation de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité. Il a déclaré : “Comment accepter que l’Afrique ne dispose toujours pas d’un seul membre permanent au Conseil de sécurité ? Les institutions doivent refléter le monde d’aujourd’hui, et non celui d’il y a 80 ans.”

Cette déclaration intervient à un moment où l’Afrique revendique depuis maintenant 25 ans deux sièges permanents au Conseil de sécurité, et cinq de membres non permanents. En juillet 2005, les dirigeants du continent ont soumis à l’Assemblée générale une proposition commune africaine pour la réforme des Nations unies intitulée « le Consensus d’Ezulwini ».

Il est important de noter que la moitié des questions à l’ordre du jour du Conseil de sécurité et 70% de celles inscrites au titre du chapitre VII de la Charte des Nations unies concernent l’Afrique. Cela souligne l’importance de la représentation de l’Afrique au sein de ce Conseil.

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Antonio Guterres a également annoncé que le Sommet de l’avenir, prévu en septembre prochain, pourrait être une occasion de discuter de ces réformes et de rétablir la confiance dans la gouvernance mondiale. C’est un pas important vers la reconnaissance de la nécessité d’une représentation plus équitable au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Pour rappel, des pays comme la France ont exprimé leur soutien à une représentation plus équitable au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. La France a également soutenu la candidature de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon comme membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi qu’à une présence renforcée des pays Africains, parmi les membres permanents et non-permanents.

En outre, plusieurs pays, dont le Mozambique, ont été élus membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2023-2024. Cette initiative pourrait être considérée comme un soutien général à une représentation plus diversifiée au sein du Conseil.

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