Un rapport récent accuse le groupe rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC)/M23 d’avoir dérobé environ 500 kilogrammes d’or dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les faits se seraient produits sur un site minier de la région, actuellement sous contrôle ou influence du mouvement rebelle.
Selon plusieurs sources locales, cette opération illégale viserait à financer les activités militaires du groupe, déjà soupçonné de se livrer à la contrebande de minerais stratégiques tels que le coltan, l’étain et le tungstène. Ce trafic alimente un réseau économique parallèle qui fragilise davantage la stabilité du pays.
Ce nouveau scandale met en lumière la difficulté du gouvernement congolais à sécuriser les zones minières, malgré la présence de l’armée et des forces partenaires. Les autorités dénoncent régulièrement les ingérences extérieures qui permettraient à ces groupes armés de poursuivre leurs activités.
Au-delà du volet sécuritaire, cette affaire relance le débat sur la traçabilité des ressources naturelles extraites en Afrique centrale. De nombreuses ONG appellent à un renforcement du contrôle des chaînes d’approvisionnement afin d’empêcher le financement des conflits par le commerce de l’or et des minerais.