Un événement inédit a secoué la capitale qatarie, Doha : Israël a mené une frappe aérienne ciblée sur ce qu’il présentait comme un centre de commandement du Hamas. L’attaque visait notamment des responsables en pleine négociation d’une proposition de cessez-le-feu. Plusieurs explosions ont retenti dans un quartier diplomatique fréquenté, provoquant une onde de choc dans toute la région.
Sept personnes ont été tuées, dont le fils d’un négociateur important du Hamas, son directeur de cabinet, des gardes du corps, et un agent de la sécurité qatarienne. Cependant, la direction même du groupe, notamment Khalil al-Hayya, semble avoir survécu à l’offensive.
La frappe a été vivement dénoncée comme une violation flagrante de la souveraineté du Qatar. Plusieurs puissances, dont la Turquie, la Russie et le Royaume-Uni, ont exprimé leur colère, qualifiant l’opération d’attaque illégitime et profondément dangereuse. Le Qatar, jusqu’alors médiateur clé dans le conflit, a réexaminé son rôle, tandis que des appels à la retenue se sont multipliés dans un contexte déjà très tendu au Moyen-Orient.
Le président américain a exprimé son mécontentement, affirmant que frapper un allié ne sert ni les intérêts des États-Unis ni ceux d’Israël.