La contribution aux tâches électorales est obligatoire pour tout fonctionnaire, agent de l’Etat et assimilé sollicité pour la présidentielle 2025, sous peine de poursuites pénales, en vertu d’un décret portant réquisition datant du 30 juillet.
Le décret stipule que tout manquement, abandon de poste ou refus d’exécuter les tâches électorales constitue une infraction conformément à l’article 9 de la loi N° 63-04 du 17 janvier 1963. Les contrevenants s’exposent, en plus d’une peine d’emprisonnement allant de six mois à deux ans d’emprisonnement, à une amende comprise entre 36 000 et deux millions FCFA, sans préjudice des sanctions prévues par le code électoral.
En contrepartie, les agents réquisitionnés bénéficieront d’autorisations spéciales d’absence, ainsi que d’indemnités dont le montant sera fixé par la Commission électorale indépendante (CEI).
Ce dispositif vise à garantir la disponibilité et l’impartialité des ressources humaines nécessaires au bon déroulement du scrutin présidentiel de 2025. Ils assureront les postes de président, secrétaire ou superviseur de bureau en qualité d’agents électoraux de vote le jour du scrutin.
Les personnels concernés sont notamment les fonctionnaires, agents de l’État, personnels des établissements publics nationaux, des collectivités territoriales, ainsi que les agents des sociétés d’État et à participation financière publique. Les stagiaires et toute personne rémunérée par l’État sont également visés.
Via AIP