La candidate du Groupement des partenaires politiques pour la Paix (GP Paix), Mme Henriette Lagou Adjoua, a lancé officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, lundi 13 octobre, à Daoukro, dans la région de l’Iffou, au cours d’un meeting placé sous le signe de la paix, de la réconciliation et du changement.

Devant une foule de militants, de cadres et de sympathisants venus nombreux, Mme Lagou a choisi de démarrer sa campagne « sur ses terres ancestrales », marquant ainsi, selon ses mots, le symbole d’un enracinement profond dans la région de l’Iffou et d’une fidélité à ses origines.

« Il est impossible d’aller à la conquête du pouvoir sans commencer par l’Iffou », a-t-elle déclaré sous les applaudissements, avant d’annoncer officiellement sa candidature « pour l’alternative et pour la paix en Côte d’Ivoire ».

La présidente du GP Paix a affirmé que sa candidature s’inscrivait dans une vision de développement centriste, fondée sur la concorde, la justice et la cohésion nationale. « Il est question pour nous de défendre notre vision centriste du développement basé sur la concorde et la paix », a-t-elle insisté, tout en appelant les Ivoiriens à lui accorder leur confiance pour « construire ensemble une nation réconciliée et prospère ».

Dans un discours empreint d’émotion et de réalisme, Mme Lagou a dressé un constat critique de la situation nationale, estimant que « les blessures du passé n’ont pas disparu » après plusieurs années de gouvernance marquées par des divisions. Elle a dénoncé les disparités régionales et politiques, qu’elle considère comme des freins à l’unité nationale et au développement.

« Peuple de Côte d’Ivoire, vous avez aujourd’hui une bonne opportunité de bâtir une véritable réconciliation, une paix profonde et une fraternité vraie », a-t-elle lancé, avant de conclure sur un appel à « l’alternance et au vrai changement ».

Originaire de Daoukro, cette descendante de la royauté Akan entend replacer la Côte d’Ivoire sur la voie de la stabilité et du progrès social. Dans un contexte électoral empreint de tension, Henriette Lagou, forte de son expérience et de sa foi en un destin collectif, veut se présenter non pas comme une candidate de plus, mais comme celle qui « redonne vie à tout ce qui meurt », selon les termes de sa propre prophétie.

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