Selon l’organisation mondiale des Nations Unies, le volume annuel de l’eau douce par habitant atteint à peine 500m3 contre 2500m3 en 1960 dans les villes africaines. Une chute vertigineuse due à la sécheresse a indiqué l’ONU.
En Côte d’Ivoire, l’on se souvient de la grande pénurie d’eau à Bouaké, deuxième grande ville ivoirienne, au centre du pays en 2018. Suite à la sécheresse en Côte d’Ivoire, le barrage de la Loka s’etait vidée d’eau à cause en outre des exploitations des carrières de sable qui détournent les eaux du lac. Ce qui atteste l’existence de ce phénomène environnemental dans les villes africaines. Face à cette réalité, la 3e édition de la conférence internationale sur l’eau et le climat (CICE) sera en réflexion du 06 au 09 juillet 2023, à Fès (Maroc), une ville aussi sujette aux pénuries d’eau. Cela en vue de démontrer comment la gestion de l’eau des bassins hydrauliques pourrait apporter des solutions aux pays frappés par une pénurie d’eau. Cette 3e édition verra la collaboration entre autres avec le conseil de mondial de l’eau, le réseau international des organismes de bassin, et sera axée autour du thème : » Gestion de bassin, clé pour l’adoption et l’attente des objectifs de développement durable », apprend-on.
Casimir Boh