Après le mois d’octobre dédié à la sensibilisation sur le cancer du sein, novembre prend le relais en se consacrant à la lutte contre le cancer de la prostate. Cette maladie touche un homme sur huit dans le monde, mettant en évidence l’urgence du dépistage précoce.

Le dépistage du cancer de la prostate repose sur deux examens essentiels : le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (antigène prostatique spécifique) dans le sang, permettant ainsi une détection précoce de la maladie. Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par ce cancer en France, entraînant malheureusement 8 870 décès annuels. L’incidence de la maladie augmente de manière significative, soulignant l’importance cruciale du dépistage.

Le cancer de la prostate est mieux traité lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Ainsi, un dépistage individuel est recommandé dès l’âge de 55 ans et jusqu’à 75 ans. Il constitue un moyen vital de sauver des vies et de préserver la santé des hommes.

Le mois de novembre est également marqué par le mouvement Movember, lancé initialement comme une blague en Australie en 2004. Cette campagne ludique, consistant à se laisser pousser la moustache, a rapidement pris de l’ampleur et est devenue un symbole sérieux de la sensibilisation aux maladies masculines, y compris le cancer de la prostate. Se laisser pousser la moustache en novembre, ou « Movember », contribue ainsi à soutenir la recherche et la prévention de ces maladies.

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