Nantes, du 10 au 15 juin 2024, a été le théâtre de la première édition du FECOJAZZ NANTES, marquant une étape significative dans l’expansion de la musique de fusion ivoirienne, le Codijazz, également connu sous le nom de Jazz afro-fusion. Ce festival, fruit de l’engagement passionné de Jarafro et de son Collectif Codijazz, avait déjà conquis les scènes d’Abidjan et de Bingerville avec trois éditions réussies du Fecojazz. Le temps était venu d’amener cette expérience musicale unique en Europe.

Lors de sa rencontre en décembre 2022 avec la mairie de Nantes, représentée par Bérengère Potel et Ludovic Muturiri de la Maison des Confluences de Clos Toreau, Pouégnan Kéassa Obed Plujamais, alias Jarafro, a présenté son projet ambitieux de Fecojazz Nantes. Convaincu de l’adhésion des services de la maire Johanna Rolland, le projet a rapidement pris forme.

Du 10 au 14 juin 2024, le festival a débuté avec un volet scientifique, offrant des ateliers, des rencontres jeunesse, des panels, des master classes et une exposition d’objets d’art, tous centrés sur le thème “Vie de jeunes, d’ici et d’ailleurs” à la Maison des Confluences de Clos Toreau.

La journée de clôture, le 15 juin, a attiré une foule cosmopolite à la Cambuse de la Guinguette, près de l’arrêt Pirmil. Les festivaliers ont pu apprécier les performances envoûtantes de John Kiffy, Jarafro, O’Med Shoulder, Be Ahissia, Vivi Makado, Kap Sax, Zoh Cataleya, Anne Zou, et bien d’autres artistes du Codijazz.

Pour beaucoup, c’était une découverte exaltante de la musique de fusion ivoirienne, tandis que pour les expatriés ivoiriens, c’était un rappel émouvant de leur patrimoine culturel.

Le FECOJAZZ NANTES, orchestré par Jarafro, président-fondateur du Collectif Codijazz, en collaboration avec la mairie de Nantes et diverses autres organisations, représente une avancée majeure dans l’exportation de la musique ivoirienne.

Le soutien notable de Laurent Bonneau, Conseiller de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire et Directeur de l’Institut français de Côte d’Ivoire, ainsi que d’autres structures impliquées, a été crucial.

Cette initiative n’est pas seulement une vitrine de la culture ivoirienne, mais également un pont de coopération culturelle entre la Côte d’Ivoire et la France. Le succès de cette première édition du FECOJAZZ NANTES mérite d’être salué, encouragé et soutenu.

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