Le Ghana est confronté à une vive controverse après l’arrivée à Accra de migrants ouest-africains expulsés des États-Unis. Cette situation a provoqué une action en justice devant la Cour suprême, portée par des organisations de défense des droits humains qui dénoncent un accord de rapatriement jugé opaque.
L’affaire trouve son origine dans un accord migratoire par lequel le Ghana accepte temporairement d’accueillir des étrangers expulsés du territoire américain. Cependant, plusieurs de ces migrants n’auraient aucun lien avec le Ghana, ce qui soulève des interrogations sur la légalité de cette coopération.
Les plaignants évoquent des détentions arbitraires, des transferts précipités et l’absence de recours effectif pour les personnes concernées. Certains migrants auraient même bénéficié d’une protection juridique aux États-Unis avant leur expulsion.
Le gouvernement ghanéen défend pour sa part un acte humanitaire et assure que le pays n’a tiré aucun bénéfice financier de cet accord. Il affirme agir dans le respect des engagements internationaux et dans un esprit de solidarité régionale.


