Le mardi 19 août, le Mali a été secoué par deux attaques simultanées visant les positions de l’armée à Farabougou et Biriki-Were, dans la région de Ségou, au centre du pays. Ces assauts ont été revendiqués par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), un groupe affilié à al-Qaïda, qui intensifie ses opérations dans le pays.
Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais des sources locales font état de plusieurs pertes, tant du côté des militaires que des civils. Ces attaques surviennent dans un contexte de montée des violences jihadistes au Mali, où la sécurité reste précaire malgré les efforts des forces armées et des partenaires internationaux.
Les conséquences de ces attaques sont préoccupantes, car elles soulignent la vulnérabilité des positions militaires maliennes face à des groupes armés de plus en plus audacieux. Ce nouvel épisode de violence ravive les inquiétudes concernant la stabilité de la région et la protection des populations civiles, qui subissent les effets collatéraux de ce conflit armé.