Le ministère iranien des Affaires étrangères a imposé des sanctions à un certain nombre de personnalités américaines pour leur rôle dans la répression des mouvements universitaires en faveur de la Palestine, a rapporté mercredi 03 juillet 2024 l’Agence de presse iranienne (IRNA).
Le ministère iranien des Affaires étrangères a publié mercredi matin une déclaration indiquant qu’il avait imposé des sanctions à un certain nombre d’Américains impliqués dans la violation flagrante des droits de l’homme en réprimant les mouvements étudiants pro-palestiniens aux États-Unis.
Selon le ministère, ces autorités américaines seront soumis à des sanctions qui impliqueront le gel des comptes et des transactions dans les systèmes financiers et bancaires iraniens, la confiscation des avoirs sous la juridiction de la République islamique d’Iran ainsi que l’interdiction de délivrance de visas et d’entrée sur le territoire de la République islamique d’Iran.
Les Américains soumis aux sanctions sont en majorité les autorités policières et sécuritaires responsables de la répression dans les complexes universitaires à savoir le Commissaire du département de la sécurité publique de Géorgie, le commandant des opérations sur le terrain en Géorgie, le chef du département de police de l’Université de Floride, le chef du département de police métropolitaine du district de Columbia, le chef adjoint exécutif du département de police métropolitaine, le chef du département de police de New Haven, le chef adjoint du département de police de l’Université du Texas, le commissaire du département de police de Boston, le chef de la division centrale du département de police de l’université d’Indiana, le chef de la police de l’université d’État de l’Arizona, le chef de la police du département de police de la Californie.
Plus de 3 100 personnes ont été arrêtées ou détenues sur les campus aux États-Unis, note-t-on.