Dans une avancée révolutionnaire, des scientifiques ont développé une langue électronique permettant à l’intelligence artificielle (IA) de distinguer les cinq saveurs de base : sucré, salé, amer, acide et umami. Cette technologie, qui vise à donner à l’IA un sens du goût, ouvre la voie à des applications diverses, notamment dans l’industrie alimentaire.

Les chercheurs ont mis au point deux composants clés : une langue électronique sous forme de puce carrée et un cortex gustatif électronique. Les papilles gustatives artificielles, composées de capteurs à base de graphène, peuvent détecter diverses molécules chimiques et gaz. Lorsqu’une substance est identifiée, un signal est envoyé au cortex, qui l’interprète comme l’une des cinq saveurs de base.

Cette avancée s’inscrit dans la quête de doter l’IA d’une intelligence émotionnelle, en intégrant les préférences humaines telles que les habitudes alimentaires. Elle ouvre la possibilité de créer des régimes alimentaires personnalisés basés sur les goûts individuels. Dans les restaurants, cela pourrait conduire à l’élaboration de menus sur mesure pour les clients.

À terme, cette technologie pourrait être étendue à d’autres sens, notamment la vue, l’odorat, l’ouïe et le toucher. L’objectif est de créer des expériences sensorielles automatisées et de permettre aux machines de simuler des réponses émotionnelles comparables à celles des êtres humains.

Cette avancée, qui rappelle la science-fiction de « Blade Runner », soulève des questions sur l’évolution rapide de l’IA et son intégration croissante dans notre quotidien. Alors que l’IA continue d’imiter les aspects de l’expérience humaine, il est clair que nous entrons dans une ère où la frontière entre l’homme et la machine devient de plus en plus floue.

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