Le Venezuela entre dans l’histoire en devenant le premier pays au monde à ne plus abriter officiellement de glacier. Le glacier Corona, autrefois majestueux, est maintenant réduit à une petite tache de glace, marquant ainsi la disparition du dernier glacier du pays.
Il y a un siècle, les cinq glaciers des Andes vénézuéliennes couvraient une superficie de 1 000 hectares. Aujourd’hui, il ne reste que quatre hectares, dont la moitié est représentée par le glacier Corona. Cette diminution drastique signifie que le Venezuela ne peut plus être considéré comme abritant des glaciers.
Cette situation alarmante n’est pas unique au Venezuela. La dégradation des glaciers affecte tous les continents, avec le Mexique, la Slovénie et l’Indonésie suivant le même chemin.
Au niveau mondial, un tiers des sites protégés par l’Unesco verront leurs glaciers disparaître d’ici 2050, avec des conséquences désastreuses pour les rivières alimentées par la fonte des glaciers. En effet, quinze millions de personnes sont menacées par les risques de débordements de lacs d’altitude et la montée des océans causée par la fonte des glaces.
En plus des implications environnementales, la disparition des glaciers a également un impact culturel, comme au Venezuela, où les cinq glaciers des Andes étaient une partie intégrante du patrimoine régional.
Alors que le Venezuela perd son dernier glacier officiel, cette triste réalité rappelle l’urgence d’agir pour lutter contre le changement climatique et préserver notre planète pour les générations futures.