Alors que le Niger a cherché des alternatives après les sanctions de la CEDEAO et la fermeture des frontières, la Libye émerge comme une alliée potentielle en proposant d’utiliser son port de Benghazi pour soutenir le commerce avec le Niger.
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire libyen, AbdulHadi Al-Huwaij, a souligné cette proposition, affirmant que la Libye pourrait jouer un rôle crucial en facilitant l’approvisionnement du Niger, qui, en raison de son enclavement, ne possède pas de façade maritime. L’objectif principal est d’améliorer les échanges et de remédier aux défis alimentaires et médicaux auxquels le Niger est confronté.
« L’accent principal sera mis sur le commerce entre la Libye et le Niger et sur la possibilité d’utiliser le port maritime de Benghazi pour transporter des marchandises vers le Niger frère », a déclaré le ministre libyen des Affaires étrangères.
Parallèlement, le Premier ministre libyen du gouvernement soutenu par le parlement, Osama Hammad, a officiellement invité le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine. Cette invitation a été acceptée, et une visite est en cours de préparation pour discuter en détail de cette collaboration prometteuse.
Le Niger, ayant subi les conséquences de la fermeture des frontières par les pays de la CEDEAO en raison de sanctions, a récemment vu ces restrictions levées. Cependant, malgré la réouverture des frontières régionales, le Niger, en quête de solutions alternatives, n’a pas encore rouvert ses propres frontières. Le pays a exploré des itinéraires alternatifs, utilisant les ports du Togo et d’autres nations pour transporter des marchandises à travers le Mali et le Burkina Faso.