Une étude de Knight Frank suggère que la génération née entre 1980 et 2000, souvent appelée « millennials » ou génération Y, deviendra potentiellement « la plus riche de l’histoire ». Aux États-Unis, un transfert massif de richesses de 90 000 milliards de dollars, principalement sous forme d’héritages, est prévu au cours des dix prochaines années.

Cette analyse souligne le rôle crucial des baby-boomers (nés de 1945 à 1960) et de la génération silencieuse (née de 1920 à 1940) dans ce transfert de richesse. Les millennials bénéficieront de cette succession, notamment en termes d’actifs immobiliers. L’étude complète de Knight Frank sera publiée ce 6 mars, apportant des perspectives détaillées sur cette évolution financière.

Le rapport met également en lumière le changement de paradigme dans les stratégies d’investissement. Les gestionnaires de patrimoine devront réévaluer leurs approches marketing, car les millennials adoptent des stratégies d’investissement distinctes de leurs aînés. La génération Y se distingue par un intérêt accru pour la transition écologique, avec 80% des hommes et 79% des femmes cherchant à réduire leur empreinte carbone.

La différence d’approche entre les générations est soulignée, notamment par le fait que les baby-boomers masculins sont moins enclins à réduire leur impact carbone que leurs homologues féminines. Cela souligne le besoin d’adaptation des stratégies commerciales pour répondre aux préférences spécifiques de cette génération.

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