Le gouvernement ivoirien a lancé le mardi 21 novembre le programme intitulé « Projet Transition Bas Carbone ». S’inscrivant dans le cadre des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire, ce projet bénéficie d’un financement de l’Union européenne de 5,9 millions d’euros (plus de 3,8 milliards de FCFA).

Le ministre en charge de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a souligné la détermination du gouvernement ivoirien à lutter contre les changements climatiques en visant une réduction de 30,41% des émissions de Gaz à Effet de Serre d’ici 2030. Il a expliqué que le Projet Transition Bas Carbone, d’une durée opérationnelle de quarante-huit mois, jouera un rôle clé dans la réalisation de ces objectifs.

Concrètement, le Projet mettra en avant la capacité accrue des acteurs étatiques à relever les défis des changements climatiques, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale et le genre. Mis en œuvre par le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, avec l’assistance technique d’Expertise France, le projet mobilisera activement les ministères sectoriels tels que l’Énergie, les Transports, l’Agriculture, les Eaux et Forêts, les déchets, et la santé.

Outre son impact sur les objectifs climatiques nationaux, le projet surveillera la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) à travers un dispositif de mesures, de rapports et de vérifications (MRV) d’informations factuelles. Il assurera également l’intégration efficace des engagements climatiques dans les politiques nationales sectorielles.

Ce lancement intervient un jour seulement après la signature d’un partenariat entre l’État ivoirien et l’Allemagne dans les domaines du climat et du développement. Berlin soutiendra la Côte d’Ivoire dans son ambition de réduire ses émissions de CO₂ de 11,4 millions de tonnes d’ici 2030 et aidera le pays à renforcer la protection des zones forestières existantes tout en soutenant les projets gouvernementaux de restauration de trois millions d’hectares de forêts d’ici 2030.

A voir également sur Kessiya