La Corée du Nord a récemment clôturé ses ambassades au Sénégal et en Guinée, marquant les huitième et neuvième missions fermées depuis octobre. Cette décision fait suite à d’autres fermetures, dont celles en RD Congo, au Bangladesh, en Espagne, à Hong Kong, en Ouganda, en Angola, et au Népal.
Selon des sources anonymes du ministère des Affaires étrangères, la restructuration des missions diplomatiques nord-coréennes résulterait des pressions internationales visant à entraver les flux financiers illégaux. Les efforts de la communauté internationale pour contrer ces activités illicites semblent porter leurs fruits.
Les autorités sud-coréennes ont suggéré que la Corée du Nord, confrontée à la révélation croissante de ses activités illicites pour générer des revenus étrangers, subit une pression croissante sur ses relations diplomatiques. Des prévisions indiquent la possible fermeture de « missions plus petites » en Asie du Sud-Est ou en Asie de l’Ouest, avec un transfert de responsabilités vers des ambassades plus importantes de la région.
Les ambassades sénégalaise et guinéenne sont les quatrième et cinquième à fermer en Afrique, signalant un éloignement apparent de la Corée du Nord de la région. John Everard, ancien ambassadeur britannique en Corée du Nord, estime que Pyongyang a actuellement décidé que les avantages politiques et économiques de ses relations passées avec l’Afrique ne justifient plus ces représentations diplomatiques.
Les missions en Afrique du Sud, en Guinée équatoriale et en Éthiopie prendront en charge les relations diplomatiques avec l’Angola, l’Ouganda et la RD Congo. Cependant, les pays chargés des relations avec le Sénégal et la Guinée demeurent inconnus. Les médias nord-coréens attribuent ces fermetures à la situation internationale actuelle et à la politique extérieure du gouvernement, laissant entrevoir l’ouverture de nouvelles missions dans d’autres pays.