La Corée du Nord a récemment intensifié les tensions en Asie de l’Est en annonçant son intention de lancer un satellite entre mercredi et le 1er décembre. Cette démarche, en dépit des avertissements de Séoul et des résolutions de l’ONU, risque d’aggraver les tensions régionales.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a rapidement réagi en instruisant ses ministres de se préparer à toute éventualité et de coopérer avec d’autres pays pour annuler le lancement. Depuis Tokyo, il a fermement protesté contre cette action, soulignant que l’utilisation de la technologie des missiles balistiques par la Corée du Nord violerait clairement les résolutions de l’ONU.
L’armée sud-coréenne a également émis un avertissement, enjoignant à Pyongyang de cesser ses préparatifs sous peine de « mesures nécessaires ». Les services de renseignement sud-coréens estiment que la Corée du Nord se trouve aux dernières étapes des préparatifs pour ce lancement, après deux tentatives infructueuses plus tôt dans l’année.
Peu de temps après l’annonce nord-coréenne, l’armée sud-coréenne a confirmé que le lancement avait eu lieu, prétendant qu’il s’agissait d’un satellite militaire de surveillance dirigé vers le Sud. Cette action a déclenché une alerte au Japon, forçant les habitants de la région d’Okinawa à chercher refuge. L’ordre d’abri a été levé après que le missile a été détecté passant dans l’océan Pacifique.
Le Premier ministre Kishida a condamné avec « la plus grande fermeté possible » ce lancement, soulignant que le Japon avait déjà protesté fermement. Cette nouvelle provocation de la Corée du Nord soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région et met en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Japon, la Corée du Sud et leurs alliés.
La communauté internationale, y compris les États-Unis, est maintenant appelée à répondre à cette provocation, la Corée du Nord continuant de défier les normes internationales et les résolutions de l’ONU.