La Banque mondiale a dévoilé ce week-end un investissement de 300 millions de dollars (182,5 milliards FCFA) en faveur de la Côte d’Ivoire, marquant le deuxième volet d’une série de trois. Cette initiative vise à dynamiser la croissance économique du pays, s’alignant étroitement sur le Plan national de développement 2021-2025 du pays ouest-africain.
Bien que la Côte d’Ivoire ait été parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique subsaharienne avant la pandémie de COVID-19, elle fait face à des défis persistants, accentués par les récentes crises mondiales. Des secteurs clés tels que les transports, les services financiers et les télécommunications rencontrent des obstacles à l’investissement privé, ajoutant à la complexité des enjeux.

« Il est crucial pour la Côte d’Ivoire de persévérer dans sa quête d’une croissance inclusive malgré les multiples chocs. Le programme de réformes soutenu par cette opération est parfaitement positionné pour accélérer la croissance en améliorant les services publics, protégeant les ressources naturelles et créant un environnement propice aux investissements publics et privés prospères », a indiqué Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.
Le financement cible trois piliers stratégiques. Le premier vise à stimuler la concurrence dans les secteurs critiques et à renforcer la mobilisation des recettes nationales. Le deuxième met l’accent sur l’accès équitable aux services de santé et d’éducation, avec une attention particulière à la qualité de l’éducation de base. Enfin, le troisième pilier se concentre sur la promotion de l’utilisation durable des ressources naturelles, y compris la production durable de cacao et la conservation des forêts.