La Gambie bénéficiera d’un financement de 60 millions de dollars, approuvée par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. L’objectif principal de cette initiative, soutenue par l’Association internationale de développement (IDA), est de dynamiser la productivité du pays, d’améliorer la gouvernance économique et de renforcer la résilience face aux défis climatiques et sociaux.

« Malgré les chocs externes, la Gambie connaît une croissance encourageante. Cependant, libérer son potentiel et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables exigent des changements significatifs », a expliqué Wilfried A. Kouame, économiste principal à la Banque mondiale, soulignant la nécessité de réformes transformationnelles pour surmonter les obstacles structurels.

Le programme repose sur trois piliers. Le premier vise à favoriser la participation du secteur privé dans l’énergie, à simplifier les règles du jeu dans le secteur de l’arachide et à encourager l’utilisation des paiements numériques. Le deuxième pilier s’attaque aux réformes fiscales et à l’amélioration de la transparence dans l’utilisation des ressources publiques. Enfin, le troisième pilier cherche à renforcer la résilience sociale et climatique, notamment en améliorant la gestion des risques de catastrophe et le système de protection sociale.

Classée 148ème sur 181 pays en vulnérabilité climatique, la Gambie se prépare à faire face aux défis du changement climatique. Le financement inclut une option de tirage différé en cas de catastrophe, de 20 millions de dollars, pour répondre aux urgences telles que les catastrophes naturelles et les crises de santé publique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan de développement national de la Gambie axé sur le redressement (2023-2027), renforçant ainsi le programme de développement vert, résilient et inclusif du pays.

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