La Banque mondiale a annoncé, vendredi 8 mars, un financement de 40 millions de dollars en faveur du projet AICCRA (« Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique »). Ce projet vise à promouvoir l’adoption de technologies agricoles climato-intelligentes dans six pays africains, à savoir l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Sénégal et la Zambie.
Selon Chakib Jenane, directeur régional de la Banque mondiale pour le développement durable, cet investissement stratégique est crucial pour relever les défis posés par le changement climatique et pour améliorer la sécurité alimentaire à long terme. En effet, ces fonds supplémentaires seront utilisés pour renforcer les capacités des acteurs locaux, notamment les agriculteurs et les éleveurs, en leur fournissant des outils et des connaissances pour anticiper et s’adapter aux conditions climatiques changeantes.
Le projet AICCRA, coordonné par le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) et soutenu par le CGIAR (partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans le domaine de la recherche agricole), mettra l’accent sur la validation et la diffusion de pratiques agricoles innovantes adaptées aux différentes réalités agroécologiques de la région. En outre, il visera à améliorer l’accès aux services météorologiques et à encourager l’adoption de techniques agricoles climato-intelligentes à travers des expériences pilotes.
Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale, souligne l’importance des partenariats dans la lutte contre les défis climatiques et la pauvreté en Afrique. En effet, outre l’engagement financier de la Banque mondiale, la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Office chérifien des phosphates (OCP) ont également exprimé leur soutien au projet AICCRA, témoignant ainsi d’une volonté collective de trouver des solutions durables pour garantir la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté dans la région.